« Etre une femme, ce n’est pas une maladie ! »
Depuis 2009 (loi HSPT du 21 juillet 2009), les sages-femmes sont habilitées à effectuer le suivi gynécologique de prévention, à conseiller et prescrire toutes les méthodes de contraception disponibles, cela sous réserve de rediriger vers un médecin les patientes en cas de situation pathologique (frottis anormal, examen douteux, maladies cardio-vasculaires nécessitant l’avis d’un spécialiste, etc…).
Les sages-femmes reçoivent donc toutes les patientes en bonne santé, quel que soit leur âge ou leur mode de contraception désiré, qu’elles soient ou non déjà mères. Car être une femme, ce n’est pas une maladie mais un statut à part entière et en constante évolution. La féminité est une entité vécue différemment d’une personne à l’autre, et sans nécessiter un acte médical systématique, elle invite à des questionnements aux moments clés de la vie (puberté, premiers rapports, choix de contraception, vie sexuelle active, désir de grossesse, maternité, ménopause…), sujets trop souvent tabous qu’il convient d’aborder sereinement en consultation.
Les sages-femmes, par leur vision globale de la santé féminine, leur rôle de prévention défini par le code santé publique, et leur capacité de suivi médical, sont donc les garantes du maintien de la physiologie (« bonne santé ») de la femme, enceinte et non enceinte.
Les soins et actes de gynécologie proposés en cabinet sont :
- Consultation de suivi gynécologique de prévention (à réaliser idéalement chaque année)
- Frottis cervico-vaginal dans le cadre du dépistage du Papillomavirus et de la prévention du cancer du col de l’utérus
- Information et prescription de tous les modes de contraception, soit :
- Pose, surveillance et retrait des dispositifs intra-utérins (ou DIU, ou anciennement nommé « stérilet »)
- Contraception « Pilule », oestro-progestative et progestative
- Contraception mécanique (préservatif), méthodes « naturelles »…
- « Pilule du lendemain » ou Information et prescription de la contraception d’urgence lors d’un oubli de pilule ou en cas de préservatif déchiré
- A noter que la consultation peut s’accompagner d’examens de dépistage supplémentaires (VIH, Hépatite B…) en cas de rapport non ou mal protégé
En cas de suspicion de mycoses, infections urinaires, infections vaginales : prescription et réalisation des examens nécessaires au choix du traitement.
« La meilleure contraception, c’est celle que la patiente a choisi. »
La consultation de contraception est un temps d’écoute et d’échange avec votre sage-femme : elle vous informe sur les différents moyens de contraception existants, vous questionne sur vos vécus et vos attentes (aspects pratiques, oublis fréquents d’une précédente pilule, mauvaise tolérance aux hormones…) et répond à vos interrogations à ce sujet.